Dix ans se sont écoulés depuis le lancement de CS:GO, un jeu qui a changé l’esport. Une suite a récemment été annoncée : CS:GO Source 2.
Nous nous sommes entretenus avec Kirill Nekrasov, Propriétaire de produit de Betby.Games, pour en apprendre plus sur CS:GO Source 2.
Qu’est-ce qui a fait de CS:GO un favori des paris esports ? Pourquoi s’est-il démarqué des autres FPS ?
Il y a plus de 10 ans, CS:GO est devenu l’un des premiers sports électroniques sur lequel les bookmakers ont commencé à accepter des paris. Ils ont constaté l’incroyable potentiel, non seulement de CS:GO, mais aussi de l’esport en général.
La popularité de CS:GO dans les paris s’explique facilement. Il y a plusieurs facteurs. Tout d’abord, le jeu est facile à comprendre et la logique de détermination du vainqueur est similaire à celle des sports classiques.
Il suffit de quelques parties et vous avez déjà une compréhension de base de ce qui se passe en termes de paris et de jeu.
Un entretien exclusif avec le Propriétaire de produit de Betby.Games, Kirill Nekrasov.
L’économie interne du jeu lui-même, avec les skins, a considérablement augmenté. Il y a quelques années seulement, des milliers de sites proposaient de parier sur des matchs CS:GO en utilisant des objets du jeu. Bien entendu, cela a eu un impact incroyable sur la croissance de la popularité des paris placés sur CS:GO.
Enfin, les médias sont d’une importance capitale. Les organisateurs de tournois, les créateurs de jeux et les clubs font tout pour que CS:GO soit non seulement agréable à jouer, mais aussi à regarder.
Tous les tournois majeurs, à commencer par DreamHack en 2013, ont suscité un intérêt incroyable parmi le public. C’est toujours le cas aujourd’hui.
Nous avons vu un grand potentiel dans CS:GO, c’est pourquoi nous avons inclus ce jeu dans le portefeuille de Betby.Games et nous n’avons pas été dé?us. Même les compétitions entre bots suscitent un grand intérêt.
Les jeux de tir en équipe sont-ils les seuls à pouvoir se démarquer, en tant que produit esport ? Les règles sont simples, le gameplay passionnant et la résolution rapide.
Bien s?r. Il est facile de commencer à jouer, ce qui attire à la fois les utilisateurs ordinaires et les fans d’esports. Cela rend ce produit vraiment unique.
Face aux incroyablement populaires League Of Legends et DOTA2, les jeux de tir se distinguent par leur simplicité. Une personne qui ne conna?t rien aux sports électroniques et qui regarde pendant cinq minutes un écran sur lequel se joue DOTA2 ne comprendra probablement absolument rien, alors qu’en cinq minutes vous pouvez saisir les règles de base de CS:GO.
N’oubliez pas les marchés rapides, qui sont nombreux dans CS:GO et peuvent être calculés rapidement.
Vous n’avez pas peur que cette suite nuise à la popularité de CS:GO en tant que produit esport ? Ou qu’elle divise la base de parieurs potentiels ?
On entend des rumeurs depuis le printemps 2020, selon lesquelles les développeurs préparaient CS:GO Source 2. Aujourd’hui, il a enfin été révélé qu’un nouveau jeu allait voir le jour.
Nous nous attendons à une forte augmentation de l’intérêt des joueurs qui aiment parier sur CS:GO. Il s’agit d’un événement important que de nombreux fans attendent, et je pense qu’il n’y aura pas de conséquences négatives pour le produit esport.
Dans quelle mesure l’esport peut-il encore se développer en tant que produit de pari ?
Je suis convaincu que nous ne sommes qu’au tout début ; l’esport en tant que produit de pari devrait s’améliorer de jour en jour.
Il y a quelques années à peine, il était difficile d’imaginer que les jeux mobiles (King of Glory, Mobile Legend, Wild Rift) feraient partie intégrante d’un produit de paris esport ou qu’il serait courant de parier sur les statistiques d’un joueur.
Il n’y a pas de limites ! Les sports électroniques continueront à se développer.
Pensez-vous que d’autres développeurs feront de même, si CS:GO Source 2 est un succès ?
L’avenir nous le dira, mais je ne pense pas qu’il y ait une forte probabilité que les studios se précipitent pour faire de nouvelles versions de leurs jeux. C’est plut?t le contraire.
